et la journée passe et la nuit
et la journée passe et la nuit
et la journée passe et la nuit
cent deux cents quatre cents jours
quatre cents nuits passent
j’habite à la périphérie d’une grande ville
qui sont les choses
et que j’aime
les occasions de les regarder
et de dire leurs noms
passent elles aussi
j’ai compté quatre mois
sans ma bouche
chaque jour attend d’être terminé
par mes lèvres
les corps ne sont pas nus
s’ils ne sont pas pris
au milieu des histoires
le calendrier laisse derrière moi
des heures qui ne furent jamais achevées
du jour à la nuit qui passe je pense à la nuit
où j’écrivais des choses
qui ont été oubliées
parfois je crois que pour moi aussi
le jour et la nuit passent
et je veux m’approcher
peut-être des années seront avant
de perdre la mémoire
et puis la mémoire ne se perd pas
seul l’on peut gagner le regret
Bon jour,
Les années se comptent sur les degrés des jours sur l’heure de tourner en rond sur la même plage de sable chaque vague efface la pensée du partir …
Max-Louis